(5 floréal an VIII-21 juillet 1806). Nommé maire par décret du Premier consul le 25 avril 1800. Installé à la mairie de Toulouse le 9 mai 1800. Démissionne le 24 juillet 1806. C'est sous son administration que fut institué le conseil municipal dont la première séance se tint le 1er nivôse an IX (22 décembre 1800).
Biographie
20/10/1744-17/10/1818 (Toulouse) Famille de négociants arrivée à la noblesse par le capitoulat au XVIIIe siècle. Fortune considérable. Avocat général près de la chambre des Eaux et Forêts au parlement de Toulouse. Professeur d'histoire naturelle à l'Ecole Centrale de la Haute-Garonne, à l'Ecole des Mines de Paris (1795), à l'Ecole spéciale des sciences de Toulouse (1803) qui devient la faculté des sciences. Il en est le doyen en 1811. Mandats publics : Conseiller général, nommé le 24 prairial an VIII (13 juin 1800). Remplacé le 9 messidor an IX (28 juin 1801) par M. ASTRE. Rentré le 10 mai 1815, sorti le 7 juillet 1815. Député, élu à la chambre des députés pendant les Cent jours. Autres responsabilités : Président de l'administration du district de Toulouse en 1791-1792. Garde national mais incarcéré sous la Terreur (19 octobre 1793) sous le motif "partisan du fédéralisme et président d'une section fédéraliste", sauvé par le 9 thermidor, il doit cependant attendre le 24 brumaire an III pour être libéré après 14 mois de détention. Inspecteur des Mines de France (1794-1795). Membre du collège électoral (1804). Membre de l'Institut des Académies des sciences de Turin et de Stockholm. Membre de la société des amis de la nature de Berlin. Membre de la société royale et centrale d'agriculture de la Seine. Secrétaire perpétuel de l'académie des sciences, inscriptions et belles-lettres. Mainteneur des Jeux floraux. Membre de l'institut national. Organise l'observatoire et le jardin des plantes ainsi que le muséum d'histoire naturelle. Franc-maçon, membre de la loge de la sincère amitié (1814). Chevalier de l'ordre royal de la légion d'honneur, nommé baron de l'Empire par décret impérial du 1er mars 1808. Voir mémoire de DEA de Isabelle BONAFE, 569/1 et 2 (cote Archives municipales de Toulouse)