siècle, moment où l’urbanisation du territoire communal se développe peu à peu. Il fait suite à de nombreuses pétitions des habitants des quartiers périphériques désirant un accès facilité au centre-ville par la réalisation de nouveaux franchissements de la Garonne en amont et en aval du
. En effet, ce dernier, seul pont encore en fonction à cette époque, est perpétuellement engorgé.
En 1836, la municipalité décide alors la construction de deux nouveaux ouvrages : le
pont Saint-Michel est ouvert à la circulation en 1844, et le
pont Saint-Pierre est inauguré en 1852.
Le conseil municipal recherchant avant tout une réalisation dans les plus brefs délais, pour « un accroissement du bien-être » selon la délibération de 1836, fait le choix du pont suspendu. Cette technique, mise au point en France par
Marc Seguin, auteur en 1824
Des ponts en fil de fer, offre une exécution rapide et un coût moins élevé que les ouvrages maçonnés traditionnels.
Toutefois, cette décision est prise sans tenir compte de l'inconstance de la Garonne et de la violence soudaine de ses flots.
Quatre ponts suspendus successifs sont construits en 130 ans : deux sont emportés par les crues en 1855 et 1875, et le 3
e est démoli à cause de sa vétusté en 1929.
Avec l’augmentation permanente de la circulation dans la 2
e moitié du 20
e siècle, la Ville envisage la démolition du 4
e pont de fer, devenu inadapté. En effet, elle souhaite privilégier un pont permettant un accès routier à double sens entre la rive droite et la rive gauche de la Garonne. Le projet sélectionné après concours est celui d'un ouvrage d'art traditionnel à cinq travées, influencé par l’esthétique du pont Alexandre-III à Paris. Sa construction en 1986 met fin à l'ère des ponts suspendus à Toulouse.