Recherches autour de l'Amphithéâtre antique
L'amphithéâtre gallo-romain est dit de Blagnac, de Purpan, de Lardenne, de la Flambelle, d'Ancely ou de Saint-Michel-du-Touch. En 1778, il est appelé le « Cirq ». Il a été décrit au moins dès 1559 et représenté sur les plans anciens. Les premières fouilles archéologiques ont été réalisées par le notable Théodore de Sevin dans la seconde moitié du 19e siècle. Un compte-rendu des premiers résultats est publié en 1880 [1] . Ce sont des lithographies qui accompagnent le texte.
Plus tard, les photographies de l'amphithéâtre montrent des éléments de maçonnerie pris dans la végétation et un édifice dégradé. La première vue aérienne a été prise par le photographe Jean Dieuzaide en 1973. L'amphithéâtre a été classé le 23 octobre 1974 aux Monuments historiques sous le nom d'amphithéâtre de Blagnac
Les alentours de l'amphithéâtre sont d'une grande richesse archéologique. L'occupation antique est identifiée dès 1764 par M. Audibert, abbé, puis réaffirmée au 19e siècle avec la multiplication des observations et découvertes [2]. Une occupation néolithique est détectée par le préhistorien Louis Méroc en 1944. Différents secteurs seront fouillés à partir de 1964 par les archéologues Georges Simonnet, préhistorien, et Georges Baccrabère, antiquisant, jusqu'en 1973, au fur et à mesure des aménagements du quartier. La couverture photographique pour ces opérations est importante.
[1] De Sevin T., « L'amphithéâtre de Toulouse ». In MSAMF, tome 11, 1880, p. 243-251.
[2] BSAMF, séance du 12 décembre 1893, n°13, 1894, p.29 et BSAMF, n°25, 1900, séance du 28 novembre 1899, p.20-22.